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Le pollen

Le pollen étant la ‘’matière première‘’ qui intervient en amont de la production du miel, votre fournisseur de miel de jujubier (https://www.maktaba-prime.com/produit/miel-de-jujubier-sidr-piqure-dabeille/) a jugé plus qu’opportun de se pencher sur sa connaissance. Faisons donc une petite promenade ludique en nous rapprochant de la nature, afin de découvrir la réalité de son système qui participe à l’équilibre écologique.

Description 

D’un point de vue étymologique, le mot ‘’pollen’’ nous vient du latin. Dans cette langue morte, il est prononcé palè, qui signifie ‘’poussière’’ ou ‘’farine’’. Cet élément présent au sein de la nature revêt un fonction capitale dans le monde des végétaux. Il est effectivement l’agent fécondant chez les plantes à graines dans leurs diverses variétés. Le pollen a la propriété de se déplacer sous l’effet du vent, pouvant ainsi porter loin de lui son action fécondante. Sa matérialisation est extrêmement fine, puisqu’ il apparaît le plus souvent sous la forme de grains d’un diamètre compris entre 20 et 55 micromètres. Sa forme ovoïde s’accentue de façon plus ou moins forte. Cet élément naturel se trouve renfermé à la base au sein de l’anthère des plantes, c’est-à-dire la partie finale de l’étamine qui représente l’organe mâle. On nomme ensuite gamétophyte mâle, le grain qui renferme les gamètes mâles haploïdes qui peuvent se déplacer et qu’il produit. Un pollen qui a atteint son stade de maturité, contient la plupart du temps un nombre de 2 ou de 3 cellules libres de tout cloisonnement. Ce pollen possède 2 noyaux haploïdes qui est une cellule biologique possédant des chromosomes en un unique exemplaire. Un des deux noyaux du pollen est plus gros que le second. Il s’agit du noyau végétatif dont la fonction essentielle est de maintenir la pérennité de la vie du grain de pollen. Le second est ce qui est nommé par les termes de noyau végétatif ou de noyau reproducteur. Grâce à l’exine, une enveloppe externe très solide, le pollen à la capacité de résister à la majeure partie des produits nocifs d’origine chimique ou biologique. Il n’en sort en fait à son contact que légèrement affecté. 

miel de jujubier

Le pollen et l’homme dans l’histoire

Votre vendeur en ligne du miel de jujubier vous le dit, les propriétés fertilisantes du pollen sont connues par l’homme depuis longtemps ! Dans l’Antiquité déjà, il était connu comme tel et cela est attesté par des gravures anciennes mettant en scène des personnages en train de procéder à sa récolte. On l’utilisait alors déjà dans le but de féconder de manière artificielle des spathes femelles. Bien plus tard, en 1665, avec l’évolution du microscope optique réalisée par le scientifique polymathe anglais Robert Hooke, l’observation du pollen va pouvoir aller plus loin. Il va alors décrire son observation des organismes et des structures biologiques dans un monde très réduit. Viendra ensuite au 18ème siècle le botaniste et zoologiste allemand du nom de Joseph Gottlieb Koelreuter. Il va alors mener de véritables expériences sur le pollen. Ses expériences s’inscrivent dans les faits observés en matière de pollinisation des insectes. C’est en 1772 seulement, que le mot pollen est accepté dans sa définition scientifique comme étant une ‘’matière fécondante des végétaux’’. Jusqu’à cette époque, il était encore considéré sous son appellation antique chez les scientifiques occidentaux. Un autre botaniste allemand, né au milieu du 18ème siècle, du nom de Christian Konrad Sprengel, va pouvoir aller plus loin dans la description du pollen. Cette nouvelle avancée se réalise encore grâce aux avancées techniques dans le domaine de la microscopie. Sprengel arrive ainsi à donner une description des sillons et des pores présents sur le pollen. Il sort un ouvrage à ce sujet en 1793. En 1834, un premier traité sur les pollens fait son apparition. Son auteur, Hugo von Mohl, un botaniste Wurtembergeois, a signé par cela une œuvre qui est encore aujourd’hui d’actualité. Voilà donc un peu qui ont été les grands pionniers des investigations dans cette branche de la botanique.

La palynologie

miel de jujubier

Les recherches effectuées sur le pollen ont vu naître une véritable discipline grâce à l’apparition du microscope électronique au cours du 20ème siècle ; la palynologie. Cette science va ainsi donc s’appliquer à étudier les grains de pollen, comme ceux qui produisent le miel de jujubier, avec ses spores, mais va plus loin encore puisqu’ elle se penche aussi sur des palynomorphes. Ce terme renvoie à des cellules et à des organismes microscopiques qui possèdent une parois organique. Cette discipline s’inscrit au travers de plusieurs autres ; la botanique, les sciences agronomiques, l’ethnologie et même l’archéologie. On appelle ce genre de discipline une discipline archéobotanique. La formation de ce terme vient à la fois du grec ancien palunein qui signifie ‘’saupoudrer’’ et ”discours”. Il a été attribué par deux botanistes britanniques. La science de la palynologie s’attache donc à étudier ce que sont les grains de pollen disséminés en identifiant les espèces de végétaux qui les ont produits. Les recherches qui sont orchestrées en ce sens se penchent sur des échantillons qui peuvent remonter à des milliers d’années afin de nous renseigner sur certaines espèces de plantes. Pour ce faire, une analyse pollinique est réalisée en suivant différentes étapes. Les scientifiques vont alors prélever des sédiments par la méthode du carottage ou par le biais d’une coupe rafraîchie si les conditions le permettent. Le milieu où s’effectue le prélèvement est aussi étudié ici au niveau de ses strates de terre et des composantes de son environnement végétal. Un laboratoire va ensuite se charger d’extraire le contenu prélevé et va l’étudier au microscope afin d’en tirer des conclusions. 

Le phénomène de la pollinisation

Afin que le phénomène de la pollinisation puisse se faire, il faut au préalable que le pollen ait atteint son stade de la germination. Pour y arriver, il doit se déposer sur le pistil d’une fleur femelle qui appartient à la même espèce que la sienne. Le vent représente un moyen idéal pour accomplir cette mobilité dans l’espace en rendant ainsi la germination effective. Les insectes peuvent aussi tout à fait endosser ce rôle. C’est le cas bien-sûr des abeilles, qui nous fournissent par exemple le délicieux miel de jujubier. Les plantes peuvent aussi répandre leur pollen d’elles-même. Une seconde condition régit la réussite de ce phénomène naturel. Il faut, pour que la pollinisation se produise, qu’en amont et en aval les étamines et le pistil aient muris.

Voilà donc à quoi est assujetti une bon petit déjeuner pour tout amateur de miel !

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