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L’attrayante calligraphie arabe

Maktaba Prime, votre fournisseur attitré en miel de lavande (voir plus), vous amène une fois encore dans une séquence littéraire au travers de la langue arabe et de sa calligraphie somptueuse. Découvrons quelques facettes de son histoire et de son évolution à travers le temps par le biais de plusieurs de ses appellations. 

Notions sur la langue arabe

La plus ancienne forme d’écriture qui a été employée par les arabes est l’écriture dite; hidjazi. Ce style d’écriture est très simple d’aspect, elle est cursive, c’est-à-dire que ses lettres sont communément liées entre elles, et elle est également diacritique ce qui signifie qu’aucune indication de ses voyelles n’est manuscrite. Nous ne connaissons pas de sous catégories quant à cette manière d’écrire hormis peut-être de façon incertaine, la distinction que l’on peut faire entre d’une part le ”hidjaz” (simple) et le ‘’hidjaz calligraphié.’’ 

Très tot dès l’avènement de l’Islam, le monde musulman a vu plusieurs styles d’écriture de la langue arabe se développer. On a tendance à diviser la science de la calligraphie arabe en deux grandes branches distinctes ; le koufique anguleux et le nask (ou naskhi), qui est un style de forme plus arrondie. Seulement, cette définition donnée n’est pas conforme à la réalité car trop de rapports coexistent entre ces deux domaines d’écritures pour qu’ils puissent être définis indépendamment l’un de l’autre. Ajouté à cela, le koufique est censé venir à l’origine en vertu de son appellation, de la ville de Koufa située en Irak. Mais cela n’est prouvé par aucune preuve tangible et d’une manière générale concernant tous les autres styles d’écritures, aucun ne peut être fondé quant à une origine géographique particulière. 

Une écriture aux allures de véritable art

A en juger de l’attitude des premières Califes Omeyyades, nous pouvons penser qu’ils n’ont imposé aucune manière particulière d’écrire la langue arabe. La calligraphie en est simplement venue à évoluer avec le temps et sans encombre. C’est à partir du cinquième Calife Omeyyade que l’on a vu l’art de la calligraphie se développer. La raison en est que le Calife ‘Abd Al-Malik ainsi que son fils y étaient favorables. Le développement de cet art a d’ailleurs été particulièrement fulgurant sous le Califat des Omeyyades. Au sujet de l’écriture Koufique, ce qui la distingue est l’apparition des voyelles, plus présentes dans les textes et qui manifestent sous la couleur rouge. La ligne d’écriture est nettement horizontale et le style d’écriture apparaît rythmé et bien aéré. Le Style Koufi a encore évolué vers d’autres formes et on a ainsi vu le Koufi carré, orné ou florissant. Lorsque l’art calligraphique se déploie trop intensément, le contenu textuel devient alors illisible. En Iran, au cours du quatrième siècle de l’Islam, se développe une forme d’écriture dont les lettres sont épaisses. Au Maghreb, c’est l’utilisation d’un qalam plus afuté qui permet d’apporter des traits plus uniformes et l’on change de couleur d’écriture au moment de transcrire les voyelles. A toutes ces formes d’écriture a été largement substitué le Naskh, qui est la calligraphie enseignée dans les écoles et qui est utilisée dans l’imprimerie car elle est plus simple d’utilisation. Votre fournisseur en ligne de miel de lavande vous laisse ainsi tous à vos stylos ! 

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