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Autour de la culture historique de l’ancien Mali

Votre agent en ligne pour la vente de dattes sukari, poursuit avec ses lecteurs l’exposé de la civilisation d’Afrique de l’Ouest qui a existé au cours du Moyen-Age, lorsqu’a été fondé l’Empire du Mali par la main de l’empereur Soundiata Keita. 

Un empire florissant

Cet empire musulman aux dimensions territoriales très vastes, a connu plusieurs capitales au cours de son histoire. Ce sont ainsi les villes de Dakadjalan, puis de Niani et enfin de Kangaba qui ont été instituées comme capitale de l’Empire du Mali. Son apogée s’est réalisée durant le huitième siècle de l’Islam, ce qui correspond au 14ème siècle du calendrier grégorien, sous l’investiture du célèbre roi Kanga Moussa (qu’Allah lui fasse miséricorde). A ce moment-là, cet empire considérable comprenait dans ses frontières un nombre important des pays africains actuels. Il comportait ainsi à la fois la Mauritanie, le Mali, le Sénégal, la Guinée, la Gambie de même que la Côte d’Ivoire. Ce puissant empire a été visité par le célèbre voyageur ibn Battuta, natif de Tanger dans le Maroc voisin, lorsqu’il y séjourna pour une durée de 8 mois dans la capitale. Il est à savoir aussi, qu’il est le seul écrivain à avoir parlé historiquement de l’Empire du Mali et qui s’y est rendu en personne à l’époque de son existence. Cet empire était en outre un lieu de passage de nombreuses tribus nomades et il constituait ainsi un grand carrefour à la croisée des chemins du Sahara et de l’Afrique noire située du côté de l’équateur. Cette civilisation prospérait à cette époque-là en commerçant, via le bassin méditerrannéen, des denrées issues de leur agriculture et de leur artisanat mais aussi des matières précieuses avec l’or et l’ivoire. Grâce à tout ce commerce florissant, cette civilisation de l’Afrique de l’Ouest connut une bonne impulsion en matière de progrès et cela impacta les villes de Niani, Djenné, Oualata et Tombouctou.

Structuration de l’Empire du Mali

D’un point de vue organisationnel, l’Empire du Mali était à cette époque-là divisé en plusieurs provinces et États tributaires. Votre fournisseur de la datte sukari assimile ce corps étatique à ce que l’on nommerait aujourd’hui une ‘’confédération d’états’’. Au sein de ces territoires subdivisés, régnaient des élites que l’on appellait des ‘’farin’’ ou ‘’farba’’ et qui étaient des gouverneurs territoriaux de l’époque. Un vizir (ministre), existait également au cœur de cette organisation sociale et il tenait un rôle d’une grande importance. Lorsque des décisions devaient être prises, l’empereur se faisait prodiguer toute une série de suggestions par un ‘’conseil des anciens’’ qui réunissait notamment des militaires. Puis, en termes de succession au trône, il n’y avait aucune règle particulière qui avait été édictée à ce sujet. Le nouveau roi pouvait ainsi être un héritier du roi défunt sans être forcément un de ses fils, mais il pouvait tout autant être un guerrier reconnu pour sa valeur au combat et qui n’avait ainsi aucun sang de lignée royale.

L’apogée du royaume sous le roi Kanga Moussa

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L’histoire de l’Empire du Mali ne pourrait se passer d’être illustrée par le dixième de ses rois ; Kanga Moussa (qu’Allah lui fasse miséricorde ). La période de son règne sur l’empire s’étend de 711 H (1312) à 732 H (1332) ou, selon d’autres sources, 737 H (1737). Il a été nommé par de nombreux titres honorifiques tels que ‘’émir de Melle’’ ( Melle étant l’ancien nom du Mali) et ‘’le conquérant de Ghane’’. Il a été fait roi dans sa nation du fait qu’il fut désigné suivant la tradition comme étant le représentant du roi qui l’avait succédé lors de l’accomplissement de son pèlerinage. Cette désignation valait alors comme nomination au pouvoir royal à la mort du roi.

Un roi multimilliardaire

Ce qui caractérise le règne de ce roi est sans aucun doute l’immensité de sa fortune. En effet, l’Empire du Mali possédait à cette époque de son histoire des mines d’or ayant un potentiel aurifère extraordinaire. Votre vendeur pour la datte Sukari (https://www.maktaba-prime.com/produit/dattes-sukkari-rutab-al-iftar/)vous communique que, selon un reportage qui a été transmis sur le canal Histoire TV, le niveau d’extraction de l’or dans cette contrée du monde s’élevait alors à pas moins de 3 à 4 tonnes chaque année ! Cette capacité de production de l’or fit du cet empire africain un État qui s’éleva au niveau des nations fortes de l’époque. Il y eut alors une diplomatie qui fut mise en place avec l’Algérie, le Maroc, le Portugal, la Tunisie ainsi que l’Egypte. 

Son pèlerinage

Le pèlerinage du roi malien Kanga Moussa n’est certainement pas passé inaperçu aux yeux de l’histoire et de ses témoins et de nombreuses sources en attestent ainsi que des témoins directs. Il a en effet lors de sa préparation et de son départ en Terre Sainte, pris avec lui une quantité d’or équivalente à environ 10 tonnes. De plus, il s’est engagé sur la route avec une caravane impressionnante en termes d’hommes et d’animaux puisque certains chiffres avancent un total de 72.000 personnes avec 80 dromadaires. Kanga Moussa prit à sa charge l’intégralité des dépenses et donna de l’or dans chaque ville où il se rendit. Puis, chaque vendredi, il faisait construire une mosquée au lieu où il était. Son passage fit grandement sensation en Afrique du Nord. En Egypte, il fut accueilli par le sultan mamelouk du nom de An-Nasir Muhammad ibn Qala’un au cours de l’été 724 H (1324). Il donna ici une somme d’or à chaque émir ainsi qu’à toute personne appartenant au cercle du pouvoir. Son souvenir se perpétua pendant vingt-cinq années dans la capitale égyptienne du Caire. Puis, au Moyen-Orient, il impressionna encore fortement les gens. Il est à noter que son passage provoqua même une dévaluation de l’or. A son retour au sein de l’Empire du Mali, il fit ériger de nombreuses mosquées et écoles religieuses à Tombouctou et à Gao et il donna ainsi grâce à ses oeuvres, une grande impulsion pour l’apprentissage de l’Islam, le commerce et la culture. Il meurt en 732 H ou en 737, qu’Allah récompense cet homme qui fut tellement prodigue envers les autres !

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