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L’oasis et les palmiers dattiers

Quelle image que l’on se fait d’une oasis ! On se représente un endroit verdoyant situé au milieu d’un désert brûlant, au grand soulagement du voyageur ! Votre vendeur en ligne de la datte Sukari s’intéresse à la formation naturelle de l’oasis ainsi qu’à son contenu. A cet effet, nous voulons illustrer une oasis en nous plongeant au cœur de l’une d’entre elles située en Egypte ; l’oasis de Siwa…

Un brin de fraîcheur au milieu du désert…

En grec ancien, le mot ‘’oasis‘’ désigne un endroit possédant de la végétation et qui est isolé dans un désert. En amont de tout ce système, il faut nécessairement qu’existe un élément essentiel : l’eau. Une source se trouve donc forcément toujours à proximité du site d’une oasis. Cette source peut émaner d’une résurgence d’eaux qui viennent des profondeurs, d’une nappe phréatique ou bien d’une rivière qui parvient jusqu’au désert. D’autres moyens d’acheminer l’eau de façon naturelle peuvent aussi être les responsables de l’approvisionnement en eau. 

La définition donnée de ce qu’est une oasis en anthropologie et en archéologie, fait également rentrer l’homme comme un intervenant de sa prospérité. Ceci, car ce milieu a été exploité par sa main afin d’en faire une zone propice à l’agriculture. Et cela s’oppose à la vision courante et empreinte d’imaginaire qu’on peut avoir d’une oasis qui produirait des fruits et des légumes variés indépendamment de l’homme.

L’effet oasis

Le système de fonctionnement d’une oasis obéit à une structure à la fois sociale et écosystémique bien spécifique. Il résulte de son fonctionnement propre ce qui est nommé sous le terme ‘’ d’effet oasis’’. 

Cet effet se produit grâce au microclimat régi par la symbiose de trois niveaux de cultures. Elle est le plus souvent représentée par le palmier dattier, des arbres fruitiers (bananiers, orangers, grenadiers…) ainsi que par des cultures maraîchères, céréalières ou bien fourragères. La résultante de cet organisme végétal placé dans un environnement unique, produit des conditions de vie opportunes pour que la vie s’épanouisse en plein désert. 

La première partie, qui est composée des palmiers dattiers, est celle située le plus en hauteur. Imaginez donc une datte sukari toute fraîche dans son milieu naturel… Cette strate a pour vocation de maintenir la fraîcheur sur l’ensemble du site. La seconde zone est composée par les arbres fruitiers et la dernière par les cultures poussant au sol. Côté élevage, des troupeaux sont amenés à venir paître au sein de l’oasis lors de leur passage en transhumance.

L’Oasis de Siwa

Dattes Sukari

Cette oasis réputée pour sa somptuosité est un haut lieu du tourisme en Egypte. On la trouve à l’Ouest du pays, relativement proche de la frontière libyenne, à une cinquantaine de km. Cette oasis de renom puise ses ressources en eau par le biais de nappes souterraines. Historiquement parlant, elle est peuplée depuis la haute Antiquité. Le nom qui a été attribué à cette oasis est également celui qui a été donné à la ville centrale de même qu’à l’ensemble de la région. Cet endroit est fortement imprégné par la culture berbère puisque le berbère y est pratiqué majoritairement. La langue arabe ne serait pratiquée que par 40% de la population. A Siwa, c’est le jaillissement d’une centaine de sources artésiennes combinées au travail de l’homme qui rendent le site tel qu’il est. En termes scientifiques, une source artésienne se manifeste par l’exutoire naturel d’un aquifère artésien tendu. Géographiquement, l’oasis de Siwa se trouve au bord du plateau du désert Libyque et est situé au-dessus du niveau de la mer. Des reliefs sont apparents en certains endroits du fait du phénomène de l’érosion, et les habitants nomment ces reliefs des montagnes. Ce site naturel d’exception est classé en tant que zone protégée.

On trouve autrement deux lacs d’eau salée dans la zone prodigieuse de Siwa. Puis, comme témoins d’une architecture très ancienne, on trouve également à cet endroit deux forteresses en terre aujourd’hui réduites à l’état de ruines. L’agriculture est un secteur qui dynamise la vie économique. On y irrigue de grandes quantités d’eau qui permettent à tout un système de prospérer. Il y a une très forte abondance de palmiers dattiers, mais seulement, la datte sukari (voir plus) ne s’y trouve pas puisqu’elle pousse dans la région de Al-Qassim, en Arabie Saoudite. On a aussi à Siwa la présence de l’olivier et de maraîchages. Cette oasis impressionnante au cœur du désert s’est développée d’Est en Ouest sur une longueur d’une centaine de kilomètres environ. Sa largeur varie par endroits, partant de 5 à 29 km. De plus, cet endroit verdoyant et fertile continue de s’étendre en superficie chaque année. A Siwa, ce ne sont pas seulement les cultures qui se  récoltent. L’eau y est aussi recueillie et mise en bouteille par des usines. Et cette eau est claire et cristalline. De même, le sel est un élément qui est ramassé pour être notamment vendu au niveau international. 

Après être longtemps restée en arrière-plan du pays d’une façon assez significative, l’oasis de Siwa a commencé à s’ouvrir au tourisme sous l’impulsion de la route goudronnée qui a été construite en 1984. Cette route est reliée à Marsa Matrouh, une ville du Nord de l’Egypte et sur le littoral de la mer Méditerranée. Le tourisme qui a commencé à voir le jour ici s’est effectué au niveau national et international. Dans un premier temps, ce tourisme n’était pratiqué que par des étrangers. Puis, Siwa a fini par devenir un lieu de villégiature pour les égyptiens eux-même. Ils sont même nombreux à y venir désormais. Les motos ont même fait leur apparition, se substituant ainsi au transport à dos d’âne. Depuis les années 90, ce secteur d’activité est très important et des projets de mise en valeur du territoire ont émergé. Depuis 2012, un centre de documentation du patrimoine culturel et naturel existe afin de recueillir des informations sur les lieux. Des guides conduisent des groupes de touristes au sein de l’environnement de l’oasis afin de leur transmettre leur savoir des lieux. L’hôtellerie y est aussi présente, de même que le secteur de l’artisanat. 

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