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L’empreinte d’identités culturelles

En poursuivant notre parcours des modes vestimentaire des musulmans, votre fournisseur en miel de lavande, vient à vous afin de vous documenter quelque peu au sujet du peuple des Touaregs dans un premier temps, pour ensuite se tourner vers un des accessoires phares du yéménite traditionnel. Faisons donc l’approche de mondes culturels qui nous sont tout de même assez inconnus !

Un peuple typiquement saharien

En Afrique du Nord, vit une peuplade d’origine à la fois berbère, arabe et africaine, connue sous le nom de Touareg. Ces habitants des vastes territoires désertiques du Sahara et du Sahel dont on retrouve la présence en Mauritanie, au Maroc, au Mali, en Algérie, en Libye et au Niger, sont connus pour revêtir une apparence bien particulière. En effet, leur type d’habillage très caractéristique nous les fait aisément reconnaître au premier coup d’œil. Le chèche, qui est un long turban bleu allant de 4 à 8 mètres, a en effet forgé leur identité culturelle. Ont peut encore trouver des chèches de couleurs différentes que le bleu puisque ils le portent également de couleur blanche, indigo, rouge, jaune ou vert. Au sein du peuple Touareg, certaines couleurs ont un sens et c’est pour cette raison que l’indigo est porté le jour des fêtes. Par ailleurs, le chèche indigo est aussi utilisé lorsque les températures sont basses en raison de sa fabrication à partir du lin, plus chaude que le coton. La couleur blanche quant à elle est utilisée lorsqu’à un moment donné, un jour en particulier, on veut inspirer le respect. Par delà ces usages et pratiques, le chèche est avant tout un habit qui sert à se protéger contre l’ardeur des rayons du soleil et les tempêtes de sable qui sévissent dès fois dans le désert. Cet habit très caractéristique est octroyé aux hommes quand ils atteignent leur puberté, et, fait étonnant, le chèche coloré à l’indigo déteint sur les têtes, et ce serait pour cela qu’on les surnomme ; ‘’les hommes bleus.’’

La djambia yéménite

La djambia yéménite est un symbole très représentatif du Yémen. Cet accessoire se présente sous la forme d’un véritable poignard à lame recourbée et que l’on ceint au niveau de la taille. Cette tradition de brandir ainsi un poignard à la vue des hommes, remonterait à l’époque antéislamique puisque des objets retrouvés remontent à cinq millénaires en arrière, à une époque où régnait la reine de Saba’. On trouve par ailleurs dans le kandjar omanais une similarité avec ce poignard. La poignée de la djambia constitue la partie la plus mise en exergue, elle se nomme ‘saifani’, et elle officie en tant que véritable parure pour son porteur. Certains de ces poignards peuvent ainsi être constitués d’ivoire, de corne de rhinocéros ou de bois précieux. Une djambia a d’ailleurs déjà été estimée à une valeur de 1 million de dollars ! La lame est elle le plus souvent formée à partir de l’acier et elle est logée dans ce qui ce fait le plus au cœur d’un fourreau. Le fourreau est relié à une épaisse ceinture de cuir, et il peut être lui-même richement orné . Au-delà de la tradition, la djambia est aussi un indicateur de la classe sociale à laquelle on appartient au Yémen. Votre vendeur en miel de lavande (https://www.maktaba-prime.com/produit/miel-de-lavande-papillon-piqure-dabeille/) vous donne rendez-vous très prochainement inch’Allah !

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