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La fibre synthétique de nos vêtements

Certaines des abayas qui sont portées par les femmes musulmanes étant confectionnées à partir de certaines matières synthétiques telles que le Whool Peach ou le Nidah, Maktaba Prime s’intéresse ici à la conception de ce type de fibres non-naturelles. Les habits synthétiques sont appréciés principalement pour leur légèreté et par ailleurs, leur contact est aussi assez agréable au toucher.

Des tissus novateurs

Dans l’ère actuelle que nous traversons où la technologie connaît des avancées sans commune mesure, le marché commercial des textiles a connu lui aussi sa révolution. C’est ainsi que se sont développés des habits fabriqués à base de fibres ou de fils issus de matière(s) synthétique(s). En chimie, cela se traduit par une synthèse d’éléments chimiques qui sont généralement de l’amidon et des hydrocarbures. La substance qui est alors utilisée dans la confection, doit être pure d’atomes issus de deux substances chimiques non-identiques. On est alors en présence de liaisons chimiques qui peuvent être soit ioniques, covalentes ou bien covalentes de coordination. Sur la question environnementale que peuvent avoir de tels produits, il faut savoir que certains sont problématiques tandis que d’autres produisent au contraire des effets bénéfiques. Sachez par exemple que lorsque l’on fait une machine à laver qui contient des habits synthétiques, des quantités significatives de colorants et d’additifs s’en vont dans l’eau et ils ne peuvent pas être traités par les stations d’épuration. A l’intérieur de ces différents composés, certains ont même des conséquences sur l’atmosphère puisqu’elles véhiculent des gaz à effets de serre entraînant les problèmes actuels de réchauffement planétaires que nous connaissons ces dernières décennies. Malgré cela, il apparaît que les fibres synthétiques sont soumises à une réglementation qui veille à la préservation de la biodiversité.

Une large gamme de produits synthétiques

A l’origine de la découverte de la fibre synthétique, il faut remonter à un savant anglais du nom de Robert Hook qui en extrima seulement l’idée en 1664 sans pour autant la concrétiser. Puis plus tard, en 1713, la fibre de verre fut inventée et fut suivie plus d’un siècle plus tard en 1883 par une autre trouvaille élaborée à partir de nitrocellulose et d’alcool. Cela représente le premier processus de Wet spinning représentant des fibres allongées et continues. La soie fut même synthétisée en 1885 grâce à la découverte du principe de la fabrication du nitrate de cellulose. Au vingtième siècle, c’est le nylon qui fit son entrée en 1938, apportant ainsi une nouvelle avancée au domaine des textiles. Depuis, de nombreuses autres matières ont été synthétisées par les chimistes et l’on est ainsi parvenu à produire du polyester, qui est utilisé dans la confections de certaines abayas (voir plus), mais aussi du polyoléfine, des fibres acryliques et de l’aramide. D’un point de vue purement commercial, le marché de la fibre textile était au commencement entre les mains des puissances occidentales avant de se voir être rattrapés et dominés par le continent asiatique avec la Chine comme concurrent majeur. Ce pays s’est effectivement imposé dans ce domaine sur la scène mondiale à des niveaux jamais vus car il y a investi de grandes forces industrielles.

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