Maktaba Prime, votre agent du web pour la revente de jeux d’Islam, reprend à présent sa série historique concernant les divers Califats qui ont régnés sur la communauté musulmane au travers de son histoire. Après la chute du Califat Omeyyade, c’est donc un nouveau Califat, cette-fois Abbasside, qui prend les rênes du pouvoir. Nous exposons le commencement de cette période, pour arriver ensuite à la biographie escomptée de de Haroun ar-Rachid, une personnalité de renom, centrale dans l’histoire du Califat Abbasside.
Généalogie et débuts du nouveau Califat
L’origine du nom des abbassides remonte à Al-’Abbas ibn ‘abd al-Mouttalib, l’oncle du Prophète {salla Allah ‘aleyhi wa sallam} et les abbassides font ainsi donc partie de Ahl El-Bayt ( les gens de la maison ). Leur règne a commencé en 132 H, dès la chute de leurs prédécesseurs Omeyyades. Le fondateur de cette nouvelle dynastie se nomme Abou al-’Abbas As-Saffah qui est proclamé en tant que nouveau calife dans la ville de Koufa en Irak. Ce pouvoir s’est installé ainsi suite à la victoire qui eut lieu contre les Omeyyades dans ce que l’on appelle ‘’ La bataille du Grand Zab’’, enclenchée le 11 de Joumada at-Thani, en l’an 132 H. Lors de cette bataille qui s’est effectuée en Irak sur les rives du cours d’eau qui porte le même nom, Marwan 2, le dernier des califes Omeyyade, fuit en direction de la Palestine puis en Egypte. Il sera finalement capturé plus tard et mis à mort.
As-Saffah, descendant de Al-’Abbas, est le responsable du massacre de la famille Omeyyade dont il est allé jusqu’à faire saccager les tombeaux de leurs morts. Son règne fut de courte durée et il ne parvint pas à accéder au Califat le Maghreb et l’Andalousie où s’était enfuit ‘Abd Ar-Rahman, un survivant du massacre qui devint par la suite le calife de l’Andalousie. As-Saffah mourut en 132 H, après avoir désigné son frère comme étant son successeur légitime. Votre expéditeur de jeux d’Islam vous informe que ce frère, du nom de Dja’far Mansour, eut le pouvoir en sa possession dans le période comprise entre 132 H et 158 H, soit dit, une longue période de règne établit. Bagdad devint sous le Califat Abbasside la nouvelle capitale du pouvoir. Le lieu de Bagdad s’appellait à l’origine ‘’ Medinat as-salam’’, puis son nom à été changé en reprenant celui d’un village de la localité. Leur étandard était de couleur noire. Le port de la couleur noire avait été demandé comme signe de ralliement lors de la préparation à l’insurrection qui avait eu lieu contre les Omeyyades.
Abou Ja’far al-Mansour est donc le deuxième calife de la dynastie Abbasside après son frère. Il est considéré comme étant l’homme qui a réellement établi les bases fondatrices de ce qu’est devenu le Califat Abbasside. A sa suite, vint au pouvoir Abou ‘Abd Allah Mouhammad al-Mahdy qui exerça la gouvernance entre 158 H et mourut en 169 H. Puis vint Abou Mouhammad Moussa al-Hady, qui eut entre ses mains le Califat en 169 H, mais pour une année seulement puisqu’il est décédé l’année suivante de son investiture. Lui a succédé à sa suite son frère en 170 H, et cet homme-là n’est autre que le célèbre Abou Dja’far Haroun ar-Rachid. Il maintient le pouvoir jusqu’à sa mort en 193 H, et nous faisons à présent sa biographie, tant il est une personnalité qui a marqué l’histoire de la communauté islamique.
L’apogée du Califat Abbasside sous le prestigieux Haroun ar-Rachid
L’apogée du Califat Abbasside s’est profilée sous la gouvernance de l’illustre Haroun ar-Rachid. Son nom complet consiste en Haroun ar-Rachid ibn Mouhammad ibn al-Mansour. Il est né le 20 du mois de Mouharram au cours de l’année 149 H. Sa ville natale est Ray, une ville iranienne située dans la province de Téhéran. Haroun ar-Rachid apparaît ainsi dans la chronologie de la dynastie Abbasside comme ayant été le cinquième calife de leur histoire. Votre agent de vente en jeux d’Islam vous fait savoir que son père est al-Mahdy, de qui il fut le troisième de ses fils. Sa mère se prénommait al-Khayzuran, une esclave d’origine yéménite avec qui il avait une grande proximité. L’enfance que connut Haroun ar-Rachid se déroula dans le grand faste.
Avant d’être investi au rang de calife, il a en tant que commandeur d’armée, fait envoyer des hommes afin de lutter contre l’armée Byzantine en 149 H et l’année suivante. Cette armée parvint à atteindre le Bosphore situé dans la Turquie actuelle, ce qui a eut pour lui comme conséquence, suite aux aléas de la guerre, qu’il parvint à s’ériger en vainqueur et à conclure une trêve avec les Byzantins pour une durée de trois années en leur imposant un tribut annuel élevé. Suite à ce premier coup de force réussi en sa faveur, il va se voir nommé gouverneur de la Syrie, de l’Egypte, de l’Azerbaïdjan ainsi que de l’Arménie.
Haroun ar-Rachid intronisé calife
Le jour où Haroun ar-Rachid accéda à la gouvernance du Califat en 169 H, naquit son premier fils qu’il avait eu avec une de ses esclaves perses, nommée Maradjil, et il lui donna le nom de ‘Abd Allah. Puis, il eut dans un second temps une deuxième fils issu de Zubayda, son épouse de condition libre. Il donna à ce second fils le nom de Al-Amin et chacun reçut un part de pouvoir. Le premier gouvernait la partie Ouest du Califat tandis que le deuxième gouvernait sa partie Est. Seulement, il était entendu que le fils de Zubayda était celui des deux qui avait la prééminence en cas de relai du pouvoir.
Sur le plan politique qui se profile aux horizons de Harun ar-Rachid à cette époque-là, de nombreux ennemis lui font face au travers du monde musulman. En Syrie, la confiance d’une large part de la population est en faveur des Omeyyades qui ont été chassés brutalement du pouvoir. La dynastie des Omeyyades n’est d’ailleurs absolument pas éteinte puisqu’en Andalousie, ce sont leurs descendants qui règnent toujours sur ce vaste territoire de la péninsule Ibérique. Au Maroc une nouvelle dynastie, celle des Idrissides vient de commencer. Puis le Yémen, l’Égypte et El-Ifriqiyah, c’est-à-dire l’actuelle Tunisie, sont en proie à des contestations de toutes sortes. Maktabah Prime, votre vendeur de jeux d’Islam vous en dis plus sur Haroun ar-Rachid lors de notre prochaine lecture à venir inch’Allah.